« Nous demandons qu’ils restent, pas qu’ils reviennent », Diomaye Faye sur le réintégration des pays de l’AES au sein de la CEDEAO
Lomé Actu, 30 septembre 2024- Depuis janvier 2024, le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont sortis de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye n’abandonne pas l’idée de les convaincre de revenir.
En tant que médiateur dans le conflit opposant ces nations à la CEDEAO, il continue de plaider pour leur réintégration malgré les affirmations des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) selon lesquelles leur décision est irrévocable. Dans un entretien accordé à Al Jazeera, Faye a expliqué que le départ formel des pays de l’AES n’était pas encore confirmé, puisque le préavis d’un an prend fin en janvier 2025.
Le chef de l’État sénégalais insiste sur l’importance de maintenir ces pays au sein de l’organisation régionale pour assurer la stabilité du Sahel. Tout en respectant la souveraineté des nations concernées et leur droit à choisir leurs partenaires de coopération, Faye se concentre sur la promotion d’un dialogue constructif pour résoudre cette crise.
Il a déclaré : « Ce que nous demandons, c’est plutôt qu’ils restent, pas qu’ils reviennent ».
Avant de poursuivre : « Le Sénégal respecte cette souveraineté et les choix de chaque pays par rapport aux partenaires avec lesquels il entend traiter quel que soit le domaine de coopération qu’ils ont librement choisi. Parce que le Sénégal aussi choisit les pays avec lesquels il coopère et personne ne lui imposera les pays avec lesquels il va coopérer ».
Son objectif est clair : éviter un départ définitif des trois États, favorisant une approche pacifique et collaborative pour naviguer dans cette situation complexe.